Distinguons 2 périodes qui n'utilisent pas la même technique.
Le jour et la nuit.
La foudre est un événement relativement bref.
La durée d'un éclair est d'environ 150 millièmes de seconde
pour les plus bref et jusqu'à 1 s pour les plus gros éclairs.
Et enfin on ne sait pas quand il va apparaitre pour le capturer.
le minimum requis,
un
APN
évidement et un
trépied
.
Faire des photos de foudre la nuit,
grâce à
des temps de pose relativement long entre 2s et 30s en général, au delà c'est possible mais vous rencontrerez des problèmes technique qui devront être traité en post production (pixels chaud, dominante de couleur, etc...) en espérant qu'un ou plusieurs éclairs apparaissent dans votre cadre. Le problème c'est qu'il va falloir gérer l'exposition en fonction de distance des éclairs. Un coup de foudre lointain ne va pas éclairer l'environnement autant q'une impact à 1 km de votre position, voir plus proche ! Il va donc falloir analyser l'orage, son déplacement, son intensité, la fréquence des coup de foudre, etc.... Et jouer sur le temps d'expo et le diaf.
Pour
faire des photos de foudre la journée
c'est encore plus simple. Il suffit d'acheter un détecteur de foudre.
Lire la notice, l'installer sur l'APN et exposer le paysage comme
pour n'importe quelle photo, sans toute fois dépasser
1/250 millième de temps d'exposition.
Sans détecteur
c'est plus compliqué. Il va falloir adopter la même méthode que pour la nuit mais le temps de pose va être beaucoup plus court, entre 1/4 et 2 seconde. Cela signifie qu'il va falloir déclencher au bon moment, alors dans ces conditions c'est l'expérience du chasseur d'orages qui fera la différence.
En pleine journée pour arriver à des temps d'exposition de cet ordre il faut utiliser des filtres ND (neutral densite) qui vont vous permettre de réduire la quantité de lumière. ( Ex ND 8 = 4 stop, ND 500 = 9 stop ) Il sera possible d'atteindre les temps d'expo nécéssaires.
Mais c'est pas gagné car le filtre va absorber la luminosité de l'éclairs, Ce sont donc les éclairs les plus intenses et les plus proches de votre position qui seront enregistrés. Les autres éclairs apparaitront à peine à l'images et les micros éclairs qu'un détecteur de foudre peu mettre en évidence alors que vous ne les aurait même pas vu lors du déclenchement ne seront même pas visible à cause du filtre. Bravo le technique !
Cependant elle ne fait pas tout, car vous l'aurez peut être compris, l'expérience du terrain est essentiel, comprendre l'orage et bien se positionner sont les clés de la réussite de photographie de foudre.
Enfin pour finir ce court article, il ne faut surtout négliger
les risques
qui sont liés à la pratique d'un tel exercice.
La premier danger auquel tout le monde pense est le
risque de foudroiement
qui est bien réel et que l'on doit bien évidement fuir absolument dès que l'activité électrique se rapproche trop de votre position.
Les autres risques aux quels on ne pense pas forcement, qui sont pourtant monnaie courante, sont liés aux précipitations d'une part très importante en terme de
quantité d'eau et d'intensité
qui peuvent provoquer des inondations, des coulées de boue, glissement de terrain dans lesquelles on peut se retrouver coincé.
Qui dit orage dit aussi
précipitations de grêle
qui pour votre véhicule peut vous coûter très cher !
D'autres part les rafales de vent très violente qui arrivent d'un seul coup que l'on appel aussi "rafale descendante" sont un dangers pour votre matériel (pied et APN) et aussi pour vous même dans le cas d'environnement chargé ( proximité de zone d'arbres ou des branches voir un arbre peut vous tomber dessus et en zone urbanisé ou tout un tas d'objet sont susceptible de s'envoler pour vous retomber dessus. )